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  Les paliers de décompression 
 
L'azote représente 80% de l'air. Bien qu'il ne soit pas utilisé, il est présent dans tout le corps sous forme dissoute. L'oxygène est consommé par le corps qui produit en retour du gaz carbonique évacué dans les poumons. Pour respirer sans effort sous l'eau, on utilise un détendeur qui fournit de l'air à la pression ambiante.

Les poumons des plongeurs qui viennent d'arriver à une profondeur de 20m contiennent 3 fois plus d'azote que l'air du niveau de la mer car la pression à cette profondeur est le triple de la pression atmosphérique. Une certaine quantité d'azote de l'air des poumons va se dissoudre dans le sang. Le sang va apporter cet azote dissout supplémentaire jusque dans les moindres recoins du corps. Si on reste longtemps au fond, ou si on continue à descendre, ce phénomène se poursuit jusqu'à l'équilibre des quantités d'azote entre le corps et l'air des poumons. On appelle cet équilibre la "saturation".

Si les plongeurs remontent vers la surface, la pression à laquelle ils se trouvent diminue. L'azote dissout dans le corps va être soumis à la même pression. On observera un déséquilibre entre la quantité d'azote souhaitable dans le corps (compte tenu de la pression) et la quantité réelle à la suite de la plongée. L'azote ne peut sortir du corps que par les poumons (par où il est entré). Si on remonte trop vite, l'azote n'a pas le temps de se laisser acheminer par le sang vers les poumons, il se forme alors des bulles d'azote dans les tissus du corps ! Ceci peut avoir des conséquences extrêmement graves et il faut l'éviter à tout prix.

La procédure de remontée impose tout d'abord une vitesse maximum : 15m par minute. C'est à peu près la vitesse des toutes petites bulles qui environnent le plongeur. Si on a accumulé beaucoup d'azote pendant la plongée, il faudra marquer une ou plusieurs pauses pendant la remontée : on reste un certain temps à la même profondeur. La détermination du nombre de paliers de décompression, de leur profondeur et de leur durée se fait à partir de tables déjà calculées. L'emploi de ces tables est enseigné dans tous les clubs de plongée.

Quelques exemples avec les tables MN 90 (Marine Nationale 1990) :

  • Si on plonge à 28m de profondeur pendant 30 minutes, les tables indiquent un palier de 6 minutes à 3m en fin de plongée. Ce type de plongée est très classique en plongée de loisir.
  • Imaginons maintenant des plongeurs ayant passé une heure à une profondeur de 35m. Les tables indiquent un premier palier de 22 minutes à 6m de la surface, puis un palier de 50 minutes à 3m ! Ces plongeurs doivent avoir prévu à l'avance leur plongée de façon à conserver de l'air pour exécuter les paliers avec une bonne marge de sécurité.
  • Un dernier exemple : pour une plongée de 30 minutes à une profondeur de 20m il n'est pas nécessaire de faire de palier de décompression. On veillera toutefois à ne pas dépasser la vitesse maximum de remontée : 15m par minute. Il est d'usage de toujours effectuer en fin de plongée un palier de 3 minutes à 3m de profondeur. C'est le "palier de principe".

 

 

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